Viticulteur, propriétaire récoltant depuis 1993 sur un vignoble de 2 ha. Vin issu de vignes en culture biologique et travail des sols par traction animal, depuis 30 ans.

Le travail de la vigne avec mon cheval Bambou s’effectue sur un domaine viticole à taille humaine de 2 hectares, situé à La Rivière en Gironde.
Vignoble familial depuis 3 générations, dont je deviens propriétaire en 1993.
Avec le souci de respecter la nature et l’Homme, je travaille la vigne en traction animale depuis 30 ans et je vinifie mon vin sur la propriété.
Je produis un vin issu de vignes en culture biologique certifiée par moi-même.

C’est avec une grande complicité avec mon cheval que je m’adonne à cette passion, la culture de la vigne en traction animale. Une telle activité nécessite d’aborder le travail différemment.

Le cheval a besoin d’un apprentissage et d’un entraînement physique avant de pouvoir bien travailler. Il est indispensable d’assurer une présence, d’avoir une organisation et de savoir anticiper le travail qui sera demandé par une telle culture.

C’est avec le soutien et la reconnaissance de ma famille et de mes amis que je suis fier de faire déguster mon vin.

L’intérêt du cheval dans la vigne :

La traction animale est une énergie renouvelable, renouvelée naturellement et indéfiniment (flux inépuisables qui représente une des énergies de l’avenir).

C’est un moyen de répondre aux besoins en énergie tout en préservant l’environnement, elle n’engendre pas ou peu de déchets, elle n’engendre pas d’émissions polluantes.

Ce mode de production rejoint les principes agronomiques de l’agriculture biologique en préservant la qualité des sols pour améliorer celle des plantes.

Il améliore la vie et la structure du sol. En assurant une meilleure minéralisation du sol.
Le tassement effectué avec un cheval n’est pas comparable à celui d’un tracteur qui passe toujours au même endroit. Les bandes de tassement continu dans chaque rang n’existent pas avec le cheval.
La vitesse de travail est un facteur important de compactage des sols. Le travail lent réalisé au cheval est par conséquent très précis et permet d’intervenir sur des vignes âgées.

A l’automne et en hiver

On « chausse » la vigne ce qui consiste à mettre la terre, la pousser vers les souches pour protéger les pieds de vigne contre le gel. Cela s’effectue avec une charrue

Le labour d’automne sert à aérer et nettoyer le sol.

Le labour de sortie d’hiver sert à butter la terre c’est-à-dire à tirer la terre du milieu vers les côtés et ainsi un sillon se forme au milieu du rang.

Au Printemps

On « déchausse », c’est-à-dire qu’on ramène la terre des souches vers le milieu du rang.

On passe les disques qui sont des casse mottes, afin de faciliter les prochains passages, notamment lors du décavaillonnage.

On décavaillonne, ce qui consiste à travailler le sol entre les pieds de vignes.

La charrue décavaillonneuse retourne la cavaillon qui est au pied des souches (ce qui supprime les bandes de terre sous le rang) afin d’éliminer les pousses de plantes à la sortie de l’hiver. En effet la présence d’herbe favorise les gelées printanières et empêche un bon état sanitaire. Le cavaillon doit être entretenu.

Ce travail demande une attention toute particulière. Le risque de détérioration du pied de vigne existe.

En été

Le hersage s’effectue avec une herse et permet d’éviter la pousse d’herbe dans les rangs de vigne.

En Septembre

Les vendanges s’effectuent manuellement dans un esprit festif, familial, amical et convivial.